Des métiers liés à la médecine : c'est ce qui tente le plus les adolescents des pays de l'OCDE, l'Organisation de coopération et de développement économiques, qui regroupe 36 membres. Les filles sont les plus intéressées. Les garçons les placent en troisième position derrière les ingénieurs et une activité de manager.
L'OCDE publie régulièrement des rapports sur l'enseignement. Cette fois, ce rapport PISA analyse les aspirations professionnelles des jeunes. Avec cette question: ces aspirations, ces projets tiennent-ils suffisamment compte d'un marché du travail et d'emplois en constante évolution?
Automatisation
La durée des études est plus longue. Il est difficile, en les entamant à 18, 19 ou 20 ans, de se projeter dix ans plus tard. Le rapport PISA analyse notamment l'automatisation du travail. Quels en sont les risques dans les métiers qui tentent les étudiants?
Première indication: près d'un métier sur deux est appelé, dans un délai de dix ans, à évoluer vers une automatisation de certaines tâches (14%) ou vers de gros changements (32%), dus à des innovations ou à l'introduction de l'intelligence artificielle.
Deuxième indication: les risques d'automatisation varient d'un pays à l'autre; cela dépend notamment de la spécificité du marché local.
Perspective d'emploi
Parmi les métiers rêvés cités par les étudiants, il y a moins de risque d'automatisation dans des pays anglo-saxons ou nordiques, tout simplement du fait de la langue principale parlée. Et moins de risque dans les métiers à vocation sociale. Et c'est pour ceux-là que le plus d'étudiants ont un coup de cœur.
Automatisation ne signifie pas dans tous les cas suppression d'emplois: des transports par drones, par exemple, en éliminent quelques-uns mais en créent d'autres, peut-être pas dans la même proportion.
Et selon ce rapport PISA, les jeunes Belges (42%) sont pile dans la moyenne des pays membres pour avouer leur faible pour un métier qui risque une automatisation dans dix ou quinze ans.